Après avoir longé le détroit du Bosphore qui s’ouvre sur la mer Noire, je
croise sur les petites routes de la Thrace turque mon premier cyclo-voyageur,
Jacques, qui plus est originaire de La Rochelle, et qui accomplit à presque 70
ans un tour du sud de l’Europe.
 |
Bosphore s'ouvrant sur la mer Noire |
 |
Jacques |
Après Edirne, j’entre seul en Bulgarie. Les routes en piteux état
n’arrangent pas les affaires de ma roue arrière qui perd rayon après rayon.
Mais ce pays est un vrai coup de cœur. Je le traverse par le massif des
Rhodopes. Entre monastères de montagne et villes de villégiatures, le paysage
très bucolique est encore entretenu par les hommes de façon traditionnelle.
Je m’arrête au
monastère de Backovo, fondé en 1083 et maintes fois reconstruit. Le site est
étonnant, puisque les bâtiments monastiques forment un grand rectangle au
centre duquel se trouvent deux églises. On se croirait dans un caravansérail.
Photos et vidéos interdites, je me contente de photographier de l’extérieur.
Une dizaine de popes y vivent encore. Le site est inscrit au patrimoine de
l’Unesco, et on comprend pourquoi en le visitant. (…)
J’arrive
finalement à Plovdiv au terme de ma descente. Passées les barres d’immeubles de
l’époque soviétique, le centre de cette
ville de 340 000 habitants est agréable à visiter. Il s’articule autour de
la belle mosquée du vendredi (Dzumaja Dzamija), héritage ottoman de la fin du
14ème siècle. Rues piétonnes avec beaucoup de monde, dont de
nombreux touristes. Je déambule ainsi pendant quelques temps, repérant quelques
maisons originales.
 |
Rhodopes |
 |
vallée de la Cepelarska |
 |
monastère de Backovo |
 |
travaux des champs à Pestera |
L’apothéose est l’ascension à vélo par une sublime petite route vers le
refuge de Grancar, dans le massif de Rila, à partir duquel les pieds prennent
le relais pour faire l’ascension du Musula, le plus haut sommet du pays à plus
de 2900 mètres d’altitude.
 |
parc de Rila |
 |
refuge de Grancar |
 |
à deux heures marche, le Musala |
 |
en redescendant vers Sofia |
L’arrivée à Sofia est plus tranquille qu’à Istanbul. Cette ville à taille
humaine me plaît ; ses monuments se dénichent aisément au détour de ses
avenues au plan en damier.
 |
le TZUM |
 |
le NDK |
 |
boulevard Vitosa |
 |
église russe St-Nicolas |
 |
cathédrale Nevsky, emblématique de Sofia |
 |
Monts Vitosa |
Je quitte la Bulgarie par le site de Belogradcik, où les rochers qui
surplombent la ville sur plus de 30 kilomètres ont un million d’années.
No hay comentarios:
Publicar un comentario